Séjour dans le Cantal (15)

Le stratovolcan du Cantal

Du 1er au 8 / 06 / 2024

 

J1

Gorges de l’Alagnon

1er / 06 / 2024

 

Les 28 randonneurs et randonneuses du séjour sont bien au rendez-vous au Viaduc de GarabitDe là nous prenons la direction de Laveissière pour démarrer notre première randonnée. Au lieu-dit Les Plots, nous prenons un sentier qui suit l’Alagnon, ruisseau qui prend sa source un peu plus haut sous le Lioran.

 

Nous nous enfonçons dans ces gorges humides hébergées par une forêt d’épicéas. Le sentier est facile, bien que parfois un peu boueux. Notre première statue sur le parcours est un grand cèpe taillé sur place dans un pied d’épicéa. Nous poursuivons notre progression en traversant plusieurs fois le torrent grâce à des belles passerelles en bois. Une deuxième, puis une troisième statue en bois, représentant cette fois des personnages étranges parés d’attributs naturels.

 

Arrivés au bout de la rando, suite aux conseils d’un randonneur, nous nous dirigeons vers le Buron des Belles Aigues situé au cœur d’une grande prairie occupée par un troupeau de vaches.

 

Retour aux voitures par un chemin goudronné tout en descente.

Rando de 3,2 km et 108 m de dénivelée

 

J.C.

 

 J 2

L ‘Elancèze et le Courpou sauvage

2 / 06 / 2024

 

Petite montée dans la hêtraie puis redescente  jusqu'à la chapelle notre dame de Meringes : petite chapelle rustique creusée dans la colline, pause banane. La  forêt est très haute et très dense, une belle lumière joue dans les feuillages et dans les éclaircies on aperçoit des vallons verdoyants, des fermes aux toits très pentus et des burons (anciens ateliers de fabrication de fromages).

 

Retour vers une montée longue et raide en direction de l’Elancèze (600m) puis aller retour jusqu’au Courpou sauvage ; pique nique sur la crête ou dominent les genêts, accompagnés par les commentaires géologiques de Patrick.

La rando se poursuit en montagnes russes entre les vallées de la Jordanne et de la Cère jusqu’au sommet de l’Elanceze : très beau panorama à 360 ° autour du puy Griou.

 

Le retour se fait facilement par une descente en forêt jusqu’au parking de départ.

 

 

Dénivelée + 780 m –  temps de marche 4 h 30

M.M

 

J 3

Le Plomb du Cantal

3 / 06 / 2024

 

Départ du village de Saint-Jacques-des-Blats. Grâce à l’amabilité de son propriétaire, nous pouvons garer nos voitures le long d’une grande étable à vaches.

 

Après avoir formé deux groupes, appelés au choix « les agités et les zen » ou bien « l’échappée et le peloton », « les normaux et les autres ». Nous démarrons notre rando. Le groupe 1 démarre en premier tandis que le groupe 2 prend le même chemin mais à un rythme plus humain et profite d’une montée agréable entre herbages, landes à genêts (putrides) et la pause banane auprès du buron de Ferval en bel état. La montée se poursuit d’abord sous les hêtres, entre petits ruisseaux en cascades et terrain spongieux.

 

Après une longue traversée qui monte doucement au Puy du Rocher (selfie inoubliable de Lucien avec le groupe et photos d’anémones pulsatilles), nous prenons la crête (du stratovolcan) qui va nous mener au Puy Brunet, à 1306 m. Nous retrouvons le groupe 1 dont certains s’en retournent du sommet du plomb du Cantal et d’autres sont déjà en piste pour le pique-nique.

Après le repas, on se mélange : le groupe 1 et le groupe 2+ descendent par un sentier qu’on nous présente comme abrupt. Certains du groupe 2 partent à l’assaut du Plomb du Cantal et un petit groupe (formé de 1 et 2 !) décide de prendre la descente en douceur, faisant un aller-retour. Finalement, une partie des 1 et les 2 se retrouve au buron et entame la descente un peu longue à travers prairie et genêts.

 

Premières impressions du Cantal : des bouses (mais où sont les vaches ?), des genêts, des passages à gué de ruisseaux, de la boue, des hêtres, des burons.

 

G1 13 km500 D+ 850m temps de marche 6 h 00 BM+ IBP 90

G2 10 km D+ 650m temps de marche 5 h 00 BM

 

 

D.M.

J 4

Le Puy Griou et cascade du Faillitoux

4 / 06 / 2024

 

 

Nous sommes tous partant pour cette randonnée vers un des sommet emblématique du Cantal. Deux groupes se forment au départ, comme cela est de mise dans le programme proposé. Une belle journée s'annonce.

 

Après une première montée qui nous met bien en jambe, nous faisons une halte près d'une ancienne ferme, magnifiquement conservée et entretenue. Nous observons là tout l'art des constructions de cette région, avec de très jolis encadrements de portes et des murs en pierres issues des anciens volcans. Au détour du bâtiment principal, nous découvrons un magnifique bassin taillé dans le basalte. L'eau pure, limpide et fraîche s'échappe généreusement, ce qui nous permet de regarnir nos gourdes. S'il en reste ce soir, ce sera parfait pour arroser notre Ricard.

 

Déjà en quittant ce lieu nous constatons la présence de ''pierres qui chantent'' et que nous retrouverons en quantité sur le dôme : ce sont les fameuses phonolites du puy Griou.

 

Le parcours est parsemé d'une bonne quantité de fleurs de montagne : des bouquets de pensées sauvages, les anémones cylindrica, l'orchis négligée, le géranium des bois, la raiponce, les marguerites, les boutons d'or, les fougères, les silènes penchées, la gentiane jaune (seules les feuilles apparaissent en ce moment), cyclamen à feuilles de lierre, le cerfeuil des bois, des massifs de genêts cytises, de la cirse des marais.

 

Voici tout ce que cette splendide nature nous offre ce jour là, à qui sait regarder. Enfin, terme du voyage nous atteignons le sommet qui nous fait découvrir une vue à 360° sur le stratovolcan.

 

Arrivés au sommet nous prenons le pique nique en commun, avant de redescendre vers la deuxième destination du jour.

 

Groupe 1 : dénivelée +600m, 4 h 00 de marche (et plus si affinité pour les TBM)

Groupe 2 : dénivelée +500m, 3 h 30 de marche.

 

Après midi, visite de la cascade de Faillitoux qui glisse le long d'une paroi d’orgues de basalte. Sensation de sérénité et là encore de fraîcheur avec le bruit de l'eau dévalant 45 mètres et se posant avec vivacité dans une conque naturelle. En bien des endroits nous traversons des seignes preuve s'il le fallait que nous sommes dans un lieu imprégné d'eau qui sourd de toutes parts.

 

Puis c'est le retour au bercail, où d'autres activités ludiques nous attendent…

 

Dénivelée + 170m, 2 h 00 de marche

 

L.M 

J 5

Puy Mary

5 / 06 / 2025

 

Par une très belle journée ensoleillée, nous nous retrouvons à 28 au départ du parking du col d’Eylac où nous nous divisons en deux groupes : le G1 qui se dirige vers le sommet du Puy Mary en traversée avec une descente au Pas de Peyrol où il rejoindra le G2 qui arrivera au Pas de Peyrol par le GR (sans faire le sommet du Puy Mary).

 

Les 2 groupes se retrouvent au Pas de Peyrol où se fait la pause matinale. Puis les deux groupes repartent ensemble sur le GR (mais pas au même rythme), rendu quelque peu glissant par les multiples ruissellements qui dévalent les pentes herbeuses, ce qui nécessite une certaine vigilance. Le pique nique se fait au Col du Redondet où certains monteront au Puy de Chavaroche en Aller Retour.

 

Le retour se fera en ordre dispersé, certains s’attaquent à la Brèche de Rolland avec une descente sportive sur le Col d’Eylac, d’autres feront un aller retour à la Brèche de Rolland, avec une descente au col d’Eylac par le GR et enfin le reste rejoindra le Pas de Peyrol avec une descente directe au Col d’Eylac.

 

Le passage par la brèche de Rolland peut se faire soit par une descente sportive dans les rochers soit par un sentier détourné qui permet de descendre plus facilement. Nous avons choisi la première solution, sans souci pour notre groupe.

 

Après une remontée dans le même style, nous retrouvons le sentier de crête pour le suivre jusqu'à un carrefour qui permet de repartir dans le cirque qui surplombe le buron d'Eylac. Nous choisissons de passer par la prairie pour revenir plus directement vers les voitures, en traversant une zone pour le moins humide...

Très belle randonnée.

G1 : 13km +800 m

G2 : 12km +600m

C. T. et B.P.

 

 

J 6

Téton de Venus et Peyre-Arse

6 / 06 / 2024

 

Une journée perturbée par la pluie orageuse.

Nous, le groupe 2, le peloton des plus cools, montons d’un pas lourd le matin en lisière de la forêt. Un raidillon s’offre à nous sur un chemin complètement défoncé par un énorme engin forestier que nous dépassons. La pluie arrive, nous décidons de redescendre aux voitures, puis direction le VVF pour certains, alors que d’autres partent visiter Murat ou Aurillac.

 

Après avoir pique-niqué sur la terrasse du VVF, nous reprenons nos sacs à dos, rejoignons un sentier sur une piste de ski, puis finissons par atteindre le col de Rombière où les vaches qui paissent nous accueillent dans ce décor de Puys grandioses au milieu des préfleuris. La forêt est derrière nous et le Téton de Vénus tente un certain nombre, tandis que 3 d’entre nous préfèrent rejoindre tranquillement le VVF.

 

Entre matin et après-midi, nous faisons 800 m de dénivelé positif sur 10 kms. Nous retrouvons Joëlle et Maryse, avec lesquels nous marchons jusqu’au Buron de Meige Costes où nous retrouvons notre chef de file qui avait coupé à la « Joël » Je ne vous ai pas dit, mais à la cime du Téton, le panorama de toute beauté nous permet d’apercevoir les monts du Cantal et en particulier les Puys que nous avons grimpés au cours de la semaine ; mais sans avoir la vue sur les Pyrénées malheureusement à cause de la brume.

 

Le groupe 1, dans lequel je ne suis pas, a lui démarré de Lioran comme d’habitude 5 min avant nous, est monté en direction du Bec de l'Aigle comme nous, en pleine forêt ; s’est arrêté pris par l’orage sous un abri puis est parvenu au Téton de Vénus pour ensuite accéder au col de Cabre, et pour certains, à Peyre-Arse avant de s’en retourner au VVF.

Pour cette échappée belle, 1 000 m de dénivelé positif sur 13 kms.

 

 

G.O.

 

J 7

Le Puy Violent

7 / 06 / 2024

 

 

Pour le dernier jour du séjour, le programme est adapté : une courte randonnée le matin, au Puy Violent, suivie de la visite du village de Salers.

 

Choix judicieux : le ciel est bouché dès le matin, grosse averse en passant en voiture par le Puy Mary, la pluie s’arrête en arrivant vers Saint Paul de Salers.

 

Joël et Maryse montent depuis Récusset, histoire d’aligner un dernier dénivelé (500 m D+). Ils rejoignent le reste du groupe parti du parking de la crête pour faire le Puy Violent (250 m D+). Rien de violent sur cette crête, le nom du puy serait une déformation de « bêlements » des moutons qui y venaient en estive, remplacés par de paisibles vaches de Salers. Leur lait donnera le goûteux fromage du même nom (double pressage, contrairement au cantal, pâte pressée une seule fois).

 

L’après-midi sera agréable, passée à visiter le village médiéval de Salers.

 

 

B.d.